Coaching en écriture et thérapie, Sylvie Moulédous

Tout d’abord, laisse-moi te tutoyer car ensemble, nous allons parler vrai et oublier les conventions et les faux-semblants.

Peut-être as-tu, comme moi dénoué les principaux noeuds de ton histoire ?

Peut-être es-tu, comme moi, persuadé.e que nos histoires, même les plus difficiles, ont un caractère initiatique qui renferme une clé à partager ?

Et peut-être ressens-tu qu’il manque quelque chose à ton parcours ?

Ce “truc en plus”, qui m’a manqué à moi aussi, et qui est :

d’écrire ton histoire, de la partager, de la rendre visible et de la publier afin qu’elle puisse inspirer et aider d’autres personnes.

Moi aussi j’ai connu les peurs, les doutes, les tergiversations, les “à quoi bon ?” et toutes ces bonnes raisons de ne pas s’y mettre.

J’ai connu le sentiment de tristesse et cette boule au ventre qui, lorsque je m’imaginais à la fin de ma vie en ayant gardé mon histoire pour moi, me disait clairement :

Je te croyais plus courageuse que ça

Pourquoi as-tu gardé tes mots pour toi alors que tu savais pertinement qu’ils auraient pu aider d’autres personnes ?

La boule au ventre, c’est souvent l’indicateur d’un besoin non écouté, d’un élan réprimé, comme une tension entre ce que l’on sait être vrai au plus profond de soi et ce que l’on ose ou non dévoiler au monde.

Certains jours ce conflit intérieur me rendait dingue et me déprimait.

A l’inverse, quand je m’imaginais avoir eu le courage de partager mon histoire mon regard devenait plus vif.

Je me redressais.

Mes galères et mes traumas prenaient un sens différent.

Alors un jour, j’ai osé.

J’ai fait ce pas en avant, et j’ai pris la décision de “sortir du bois” en “faisant un livre de mon histoire”.

Ecrire m’a permis de sortir de la position de victime.

De victime je devenais un témoin lucide et résilient.

Et ça a tout changé.